lundi 13 mai 2019

#45 Retour sur la soirée : Les institutions européennes


Le 26 mai nous allons voter pour les élections européennes, pas moins de 34 listes ont été validées en France pour 79 députés.
Un grand merci à Florence Long, d'I.D.E.E.S et Gilbert Guédon, d'ATTAC Vaucluse pour l'animation de cette soirée !



L’Union européenne n’a plus la cote. Pour beaucoup d’européens, elle est devenue un monstre hostile, facteur de confiscation démocratique, de précarité et de reculs sociaux. La logique du profit est inscrite au cœur du projet de l’UE : libéralisation des économies sans harmonisation sociale ou fiscale, multiplication d’accords bilatéraux ratifiés désormais sans l’accord des parlements nationaux (Japon). L’idéal européen recule et se répand l’idée que seul le niveau national peut changer les choses.



Pourtant quel pays européen isolé, s’il refusait la loi de la finance, pourrait durablement résister au capital mondial ? Ou peser dans les négociations climatiques pour enrayer la catastrophe annoncée ? Les citoyens européens ont donc raison de demeurer attachés à l’idée d’un destin commun.

Quelle Union européenne, souhaitons-nous ? Comment rompre avec cette UE sans sacrifier l’idée d’Europe ? Comment s’appuyer sur des ruptures nationales sans renforcer les replis nationalistes.



1ère intervention, L’idéal européen et son histoire.

Une approche historique et globale, où l'on a découvert que le duel des souverainistes contre les fédéralistes ne datait pas d'aujourd'hui et que la GB avait toujours tiré la couverture à elle ! L’Union européenne s’est constituée, pas à pas avec maints débats conflictuels depuis les « Pères fondateurs » Jean Monet et Schumann. 

Seconde intervention : 
Les institutions européennes comment s’y retrouver ? A quoi servent les parlementaires ? Conservateurs, libéraux et socialistes votent les accords bilatéraux ensemble. Jusqu'à présent, PPE et S&D étaient majoritaires. Demain, il n'y aura plus vraiment de majorité parlementaire. Gilbert Guédon a pris l’exemple des perturbateurs endocriniens, 3 pays ayant demandé une définition claire pour les interdire. Le texte parlementaire a été transformé, édulcoré par la commission européenne et les parlementaires ont laissé faire !



Les approfondissements ont donné un réel pouvoir au parlement européen. C'est maintenant aux citoyens d'utiliser leur droit démocratique pour faire entendre leur opinion. Les traités ne sont pas une fatalité, ce sont bien des élus qui les font, nos élus, nos députés qu'il faudrait questionner sur leurs votes. Nos votes sont loin d’être anodins. Qui envoyons-nous pour nous représenter ?

Vous pouvez retrouver ici le powerpoint projeté lors de la soirée ;)

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